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Je suis intimement persuadé que la réussite d’un projet n’est pas un dû et qu’elle doit se mériter jour après jour, avec persévérance, rigueur et organisation. Elle est le fruit de centaines d’actes qui, mis bout à bout, pierre après pierre, sans jamais perdre de vu l’objectif final permettent d’atteindre les résultats souhaités. Une vision se construit sur le long terme, et chaque décision doit être appréciée au regard de son impact sur la trajectoire tracée. Il n’existe pas de recettes miracles, de personnes providentielles, ni de méthodes magiques. Chaque réussite est le résultat d’un travail régulier, de passion et de persévérance.

The ThinkLab fut pendant plusieurs années le nom de ma société de conseil en stratégie digitale. L’année 2018 fut celle du changement de stratégie pour donner naissance à un nouveau projet en parallèle de mon activité de conseil, coaching et formation sous la marque Nicolas Bariteau Consulting. Ce nouveau projet devait-il porter un nouveau nom ? Pas forcément. Le nom The ThinkLab incarne je pense parfaitement celui-ci, signifié et signifiant ne font qu’un. The ThinkLab a vocation à être un laboratoire d’idée et de réflexion sur le numérique au service du bien commun. Il prend la forme d’un blog et à terme d’une plateforme de ressources pour développer la culture digitale et lutter contre l’illectronisme, en complément de mon activité de consultant formateur enseignant par lesquels j’y contribue dans une autre mesure et pour des profils spécifiques.

Un constat

Le court terme a envahi notre quotidien depuis la généralisation de la mobilité et de l’accès à Internet qui ont réduit l’espace et le temps. L’absence de recul ou de volonté de s’affranchir de ce rythme effréné conduit de nombreuses personnes à développer des pathologies liées au stress sans pour autant en comprendre l’origine. Le FOMO, ou Fear Of Missing Out, ingénieusement construit à base d’algorithmes et de ludification qui inondent nos vies d’images et d’information – ne parle-t-on pas d’infobésité et d’iconobésité – conduit bien des personnes sous emprise numérique à oublier tout esprit critique face à l’avalanche de sollicitations de leurs écrans.

Résultats ? La diffusion de fake news et le renforcement des biais cognitifs nés des bulles de filtrage algorithmiques de Google ou Facebook qui fragmentent notre société et mettent à mal la démocratie, le dictat du selfie au service de vie plus fantasmées que réelles qui influencent les modes de vie et de pensée de nombreux jeunes internautes, la course frénétique de nombreux médias plus à la recherche d’audience et de buzz que de profondeur de pensée faute d’avoir anticipé le changement de leur modèle… Bref, derrière tous ces phénomènes, présentés je reconnais de manière un peu anxiogène, une réalité se fait jour : nous baignons dans un monde que nous ne comprenons plus, bien souvent.

Une mission

Nous évoluons dans un monde de plus en plus connecté à Internet, où chacun est usager mais ne perçoit bien souvent qu’une infime partie du monde numérique. Afin d’évoluer en toute autonomie dans notre monde numérique, d’en maîtriser les enjeux pour en faire une force et non un fardeau, nous devons maîtriser un substrat minimum de connaissances et de savoirs. Mais comme le disait Rabelais dans Pantagruel, Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. La culture numérique n’est pas une question d’usage et ne se réduit pas à des connaissances technologiques. De même que l’illectronisme dépasse bien souvent les questions informatiques pour rejoindre celles de l’exclusion.

Loin de me contenter d’actions à court terme, je souhaite m’inscrire dans une vision à long terme et contribuer, même modestement à mon échelle, au développement de l’autonomie de tout un chacun dans un monde devenu complexe. Je prône une véritable philosophie qui s’appuie sur la volonté de privilégier le long terme et de faire mienne depuis plusieurs années une maxime :

La simplicité consiste à donner de l’ordre à la complexité.

Des actes

Que faire ? Rester spectateur ? Savoir mais se taire ? Soulever avec modestie mais conviction ce voile pour partager une vision réelle mais complexe ? Je me suis attelé à la tâche il y a plus de 10 ans via mes publications dans des magazines professionnels, mes blogs, mon activité de consultant, de coach, de formateur et d’enseignant à ce projet titanesque : décrypter notre monde baigné de numérique au profit du bien commun.

Si vous partagez ce besoin ou cette envie de comprendre notre monde numérique, je vous invite à rejoindre mon projet. Comment ?

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Bonne lecture et à très bientôt !